Également connu sous le nom de sabre de samouraï, le Katana est né dans la culture japonaise comme un type de sabre très particulier, doté d'un tranchant et d'une courbure uniques, idéal pour le combat rapproché. La taille normale de cette épée est d'un mètre de long et d'un kilo de poids.
Bien qu'à ses débuts, dans les années 700 de notre ère, le katana était droit, plus petit et plus léger, au 12e siècle de notre ère, il a commencé à devenir l'épée que nous connaissons aujourd'hui.
Le sabre de samouraï est plus orienté vers la coupe que vers la poussée. La courbure qui le définit n'a rien à voir avec sa conception, elle est plutôt liée aux modifications de l'acier lors de son refroidissement au cours du processus de fabrication.
Dans les temps anciens, les forgerons choisis pour créer le katana commençaient le processus de création d'un sabre de samouraï en priant Bouddha de leur permettre de créer un katana parfait.
Les forgerons qui s'acquittent d'une tâche aussi estimée passent environ dix ans comme apprentis avant de devenir maîtres forgerons de katana.
La discipline et le dévouement sont les piliers de la création des sabres de samouraï. On pense qu'un katana parfait est le résultat du travail spirituel du forgeron.
La transition mentale qui devait exister pour donner lieu à la création de katanas était sans aucun doute un acte d'alchimie.
Seul un alchimiste, après avoir transmuté son propre esprit, serait capable de transmuter les métaux, obtenant ainsi le résultat incroyable d'un acier sans précédent.
De leur côté, les apprentis alchimistes du katana travaillaient au moins six jours par semaine dans l'apprentissage méticuleux de la fabrication d'un sabre de samouraï.
Ils ont suivi à la lettre les instructions de maîtres expérimentés qui fabriquaient des katana depuis des années.
À l'époque, au moins trois hommes travaillaient les fragments d'acier qui allaient être transformés en une épée d'une seule pièce, un processus qui prenait environ trois mois.
Ensuite, le processus d'affûtage et de polissage du sabre de samouraï était effectué par d'autres hommes ayant une connaissance approfondie de la tâche.
Les épées qui ont précédé le kata étant fragiles, une nouvelle formule de métaux a été élaborée pour créer les épées mortelles des samouraïs.
Ils ont découvert que dans le sud du Japon, à un endroit appelé "la maison des dieux", leur sable ferreux contient moins d'impuretés que partout ailleurs, comme le phosphore et le soufre qui affaiblissent le fer et l'acier.
Lorsque le carbone du charbon est mélangé au sable ferreux, ils créent une sorte d'acier unique au monde, capable de résister aux coups les plus durs sans se briser.
La qualité particulière de cette nouvelle formule d'acier est qu'elle est à la fois résistante, flexible et tranchante.
La fabrication d'un katana est un processus composé de 4 phases fondamentales :
C'est la première étape du processus de fabrication. C'est à ce moment que le forgeron commence à fabriquer le shingane (acier du noyau). L'acier utilisé pour fabriquer le katana est très spécial, car il s'agit d'une combinaison de fer et d'acier obtenue en faisant fondre l'acier à basse température dans un type de four spécial appelé "tatara".
Pour obtenir ce type d'acier unique, il faut déployer beaucoup d'efforts : pendant trois jours, un tatara (four traditionnel japonais pour katana) doit être maintenu en activité à 1000° Celsius et le quatrième jour, il sera effondré pour en extraire l'acier.
Si cette température n'est pas maintenue, l'acier et le sable ferreux ne fondront pas et il ne sera pas possible de créer le nouveau type d'acier. Grâce à cette température, les impuretés tombent au fond du four et l'acier est purifié et devient pur.
Mais l'acier ne fondra pas complètement, et ces petits fragments d'acier pur, pour lesquels on aura investi au moins trois jours entiers de travail de fonte, en introduisant environ trois tonnes de charbon de bois dans le tatara, auront valu la peine de créer un seul katana.
La tatara est démolie pour rechercher à l'intérieur les pièces d'acier pur pour lesquelles une dizaine d'hommes auront travaillé à alimenter le feu.
C'est l'une des phases qui demande le plus de temps et d'efforts. Avec les anciennes techniques, il faut des mois, voire des années, pour mener à bien cette phase. Il s'agit d'une procédure qui exige une plus grande précision de la part de l'artisan.
Elle consiste à chauffer le matériau, à le marteler puis à le refroidir pour le rendre plus fin et plus long.
Une fois qu'ils ont ces morceaux d'acier, ils passent entre les mains des forgerons qui, à coups de marteau et en les mélangeant avec de l'argile et des cendres, vont éliminer les impuretés encore contenues dans l'acier et le réduire en une seule pièce.
La tâche principale des forgerons sera de plier le fer encore et encore, un travail de patience et d'excellence. L'acier sera prêt lorsque l'ensemble du bloc contiendra entre 0,07 et 0,05% de carbone, ce qui sera atteint avec au moins plusieurs dizaines de plis.
L'épée est immédiatement immergée dans l'eau, tout en contenant le mélange d'argile qui favorisera le tranchant de la lame. La raison en est que le carbone est piégé dans le katana sous haute pression, ce qui permet d'obtenir le tranchant de l'épée.
C'est à ce moment que l'on définit le tranchant du katana et quelle sera la partie la plus épaisse, car dans la partie la plus épaisse la couche d'argile est plus épaisse donc elle se refroidit plus lentement et sa ductilité sera plus grande.
Les changements structurels que le katana subit sous l'eau font que le katana se courbe et prend la forme caractéristique de cette arme.
Ce processus, comme les précédents, est effectué par un spécialiste de la pierre, qui détermine le type de pierre le plus approprié pour polir la lame et la rendre tranchante.
Pendant au moins 10 jours, la lame du sabre de samouraï est polie et clarifiée. Grâce à cette méthode, on peut différencier l'acier dur et l'acier doux, ou en d'autres termes, le hamon et le tranchant.
Le polisseur mettra particulièrement l'accent sur la pointe du sabre, car celle-ci, comme le visage, est la présentation du katana, c'est celle qui va "montrer son visage au monde", et donc, elle doit être polie avec le plus grand soin.
Après avoir été plié encore et encore, l'acier aura produit environ cinq mille couches individuelles dans chaque centimètre d'acier. Ce phénomène est connu sous le nom de ceinturage, la peau du métal, une caractéristique qui lui donne de la force, de la flexibilité et le potentiel d'un grand bord.
Lorsque vous avez la lame de l'épée, elle reçoit un traitement de microstructure du métal. Elle est sculptée à l'extérieur avec de la perlite et de la ferrite, puis un mélange de préparation secret d'argile et de poudre de carbone est créé. Ces éléments contribueront à développer le tranchant de la lame du katana à mesure qu'elle durcit.
Ce processus s'effectue à 800° Celsius, où la précision est cruciale, car si les degrés sont dépassés, l'épée se fracturera, mais si les degrés sont insuffisants, le résultat ne sera pas atteint.
Parmi les techniques anciennes et modernes appliquées à la fabrication du katana figurent les suivantes :
c'est à ce moment que l'on obtient le mélange pour fabriquer des lames forgées avec du tamahagane, un acier à teneur en carbone, il est affiné pendant 72 heures dans le four.
Lorsque cette technique est utilisée, le bloc est plié autant de fois que nécessaire.
elle consiste à chauffer le matériau à plus de 750°C, puis à l'abaisser à pleine vitesse en immergeant la pièce dans l'eau. Cela permet de rendre le matériau plus résistant. C'est ici que l'on procède au revêtement en argile du corps de la lame, en le rendant plus fin du côté du tranchant, afin qu'il acquière la courbure du katana.
Les parties qui composent un katana, de la poignée à la lame, sont :
Kissaki : c'est la pointe du katana.
Mune : c'est le dos de l'épée.
Hi : c'est le nom donné à la rainure longitudinale de la lame.
Shinogi : le nom donné au bord du katana.
Ha saki : est le côté du tranchant de la lame du sabre de samouraï.
Habaki : le côté où se trouvent les gravures du propriétaire du katana.
Hamon : ce nom est donné à la ligne qui différencie la trempe de la lame, elle peut être ondulée ou droite.
Saya : c'est le fourreau qui protège la lame et aussi la personne qui la porte.
Au cours de l'histoire, plusieurs types de katana ont été connus, nous mentionnons ceux qui se sont le plus démarqués :
Katana Oda Nobunaga : nommé d'après son forgeur. Il mesure un mètre de long et possède une lame incurvée.
Katana Wakizashi : c'est un sabre court qui était utilisé par les samuari lorsqu'ils ne disposaient pas du katana traditionnel.
Katana Kodachi : épée courte qui mesure généralement entre 75 cm et un mètre de long.
Katana Tachi : le prédécesseur du katana, il est plus courbé et plus long. Souvent utilisé dans les cérémonies.
Sakabatô Katana : c'est toujours un katana mais son bord est à l'envers.
Uchigatana Katana : une arme prédécesseur du katana qui avait son tranchant en haut.
Katana Ôdachi : un très ancien type de katana, qui était porté sur le dos. C'est une arme énorme dont l'utilisation est assez limitée en raison de sa grande taille.
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