Dans la coutellerie, les fabricants font appel à deux types de nuances pour les lames de couteaux. Ces deux nuances caractéristiques sont symbolisées par l’acier carbone et les aciers inoxydables en coutellerie, il y a aussi l'acier damas qui est une variante.
Quand l’acier est constitué de fer et de carbone, il est sensible à la corrosion. Pour amoindrir cette sensibilité à la corrosion, on ajoute du chrome à hauteur de 10,5% à l’alliage de fer et du carbone. Cela permet d’obtenir les aciers inoxydables en coutellerie. Cet ensemble d’alliage provoque la formation d’une couche superficielle d’oxydes. Cette couche ultra fine est nommée couche de passivation. La couche de passivation permet de protéger la lame de couteau contre les méfaits néfastes de la corrosion.
Quand une lame en acier est fournie en carbone, son durcissement est favorisé grâce au traitement thermique. On pourrait penser qu’en ajoutant plus de carbone, on dispose d’une lame plus solide. Néanmoins, quand une lame est trop dure, elle devient beaucoup plus fragile. Dans une lame en aciers inoxydables, une forte teneur en carbone amoindrit la résistance à la corrosion. A dureté égale, les carbures de chrome présents contribuent à une plus grande résistance à l’abrasion.
Ainsi, le choix de la nuance d’un acier est une combinaison entre résistance mécanique et résistance à la corrosion.
Les aciers inoxydables en coutellerie sont apparus sous leur forme actuelle à l’aube du 20ème siècle. La nuance en aciers inoxydables procure à la lame de couteau une bonne résistance à l’usure. Cette particularité leur permet d’être en contact au quotidien avec des matériaux durs. Cela concerne essentiellement la céramique. Néanmoins, cet usage requiert un réaffutage régulier. En effet, le réaffutage d’une lame en acier inoxydable fait appel à une expérience et à des outils adéquats.
En outre, les aciers inoxydables en coutellerie ne nécessitent aucun type d’entretien dans des usages ordinaires. Cependant, la lame ne doit pas être en contact trop prolongé avec des éléments agressifs comme l’acide, l’eau salée, des agents de lessive, etc.
Pour les aciers inoxydables, la première étape dite de la « trempe » revient à porter la lame à plus de 800° C. Ensuite, on refroidit aussitôt le produit obtenu. Après cette opération, la lame devient très dure, ce qui lui confère paradoxalement une très grande fragilité. La deuxième étape dite « de revenu » consiste à porter à nouveau la lame à une température plus basse que la température de la trempe. Ensuite, la lame est refroidie progressivement pour atteindre son degré de dureté définitive.
Pour ces aciers inoxydables, on peut inclure les aciers austénitiques. Ce type d’acier est requis pour le manche de couteau inox.
En outre, les aciers martensitiques semi-inox connaissent des indices de dureté intéressants. En effet, ce genre d’acier ne pique pas à l’usage. Toutefois, il jaunit face à l’humidité. Il dispose d’un excellent tranchant et d’une bonne résistance mécanique. On fait appel à ces aciers inoxydables en coutellerie pour l’élaboration d’acier dit « sandwich » haut de gamme.
Quant aux aciers martensitiques inox, ils incluent des lames résistantes à la corrosion et aux attaques chimiques. Le lavage se fait à l’eau douce.
En ce qui concerne les aciers laminés, ce sont des lames en acier très durs. Chaque côté des lames intègre des couches d’acier inox austénitique de faible carbure. Les lames sont forgées puis traitées à l’acide avant d’être polies, pour un rendu optimal. Cette technologie est dédiée aux modèles haut de gamme, pour les aciers inoxydables en coutellerie.
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